@article{Gloria Medina_2022, title={La paraphrase dans le récit d’enfants francophones}, volume={4}, url={https://revistascientificas.una.py/index.php/nemityra/article/view/2567}, DOI={10.47133/NEMITYRA2022100A11}, abstractNote={<p>D’abord, les études sur la narrativité orale spontanée ont mis en évidence que les récits s’organisent selon des macrostructures narratives, qui les font reconnaître comme objets d’échange dans la conversation : Il y a un producteur et un destinataire du récit (Adam, 1984). Ensuite, Fuchs (1982) écrit que le phénomène paraphrastique met en jeu une contradiction fondamentale qui repose sur la dialectique du “même” et de “l’autre”. Cette dialectique est constitutive de la problématique de la synonymie, et, par extension, de la signification. La paraphrase est un phénomène langagier, qui n’est que partiellement linguistique. Il faut remarquer que parmi toutes les paroles que nous prononçons dans la vie courante, une bonne partie nous vient d’autrui, le rôle social dont parlaient Vygotsky (1985) et Bakhtine (1984). Cette étude qualitative, cherche à décrire et à analyser les paraphrases produites par des enfants à partir de la lecture d’un texte présenté “Hermès et le monstre Argus”. L’analyse comprend essentiellement la manière dont ces informateurs reprennent-modifient le texte-origine, en fonction de l’interlocuteur : un adulte et puis un autre enfant. Le corpus, transcrit orthographiquement, est composé de 16 récits oraux produits par 8 enfants francophones de 10 et 11 ans. C’est dans l’acte de reraconter ce que l’on a lu où l’on peut bien observer et reconnaître les diverses modifications produites. Et cela surtout parce que les paraphrases qui en résultent peuvent être comparées non seulement les unes aux autres mais aussi au texte-origine.  Finalement, on peut dire que dans cette étude le récit produit est paraphrase-modification et aussi qu’il n’y a pas de paraphrase absolue puisque chacune manifeste une différence de point de vue. Ce que l’on dit, ce dont on parle est d’une certaine façon ajustée à « à qui on s’adresse ». Autrement dit, on observe un ajustement du discours à l’interlocuteur.</p>}, number={1}, journal={Ñemitỹrã}, author={Gloria Medina}, year={2022}, month={abr.}, pages={129–140} }